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HOMMAGE À ROMANS ET BOURG-DE-PÉAGE

Romanais, Péageois, des années quarante,
Hantés du souvenir d'un drame inattendu,
Quand s'arrêta chez vous l'armée combattante,
Ce fameux vingt-deux juin, des illusions perdues,
Du pays décadent.

Sur l'Isère les ponts on avait fait sauter,
Pour pouvoir empêcher les Allemands de passer,
Pourquoi tant de gâchis ? Nos deux chères cités,
Devant cette invasion, meurtries et bafouées,
Bien cher ont dû payer.

Malgré ce désespoir, personne n'a bronché,
La honte sur le front, leurs enfants humiliés,
Ont subi l'oppresseur des enfers, échappé,
Tortionnaires sanglants qui n'avaient de pitié
Pour les persécutés.

Mais voici que monta, du Péage, de Romans,
Une flamme d'honneur pour tous les résistants,
Qui partirent s'engager dans le Vercors tout près,
Et où soufflait déjà, un vent de liberté
de lumière inondé.

Parmi l'herbe et les fleurs d'un juillet plein de sang,
Ils ont bien résisté devant les assaillants,
Des héros sont tombés, de leurs corps, expirants,
Pour la France blessée de massacres écrasants,
De combats horrifiants.

Rescapés de Vassieux, La Chapelle ou Rousset,
Qui avaient côtoyé la mort toute proche,
Du Vercors vous avez connu tous les sommets,
Descendus les à-pics des sentiers de roches,
Où la vie s'accroche.

Et plus forts que jamais, à Romans arrivés,
Pour chasser l'occupant, honni et exécré,
Bourg de Péage aussi a été libérée
Par de curieux soldats de vaillance gonflés,
C'étaient les Cuirassiers,

En souvenir des leurs qui ont donné leur vie,
Pour la libération de ces deux villes sœurs,
Deux plaques sont posées qui témoignent aujourd'hui,
De leurs sacrifices, ô nobles précurseurs
D'espérance et d'honneur.

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